Quel est le rôle du chirurgien-dentiste ?

Pour comprendre le rôle du dentiste au sein des hôpitaux, il est important de comprendre la dentisterie hospitalière. Il s’agit de la pratique dentaire effectuée en milieu hospitalier qui vise à insérer le dentiste dans l’équipe de professionnels, afin de prodiguer des soins aux patients, améliorant ainsi leur santé et leur qualité de vie.

Pendant des décennies, le chirurgien-dentiste a été perçu comme un professionnel isolé des autres spécialistes du domaine de la santé, exerçant dans des cliniques privées, cabinets et centres dentaires. Maintenant, les dentistes se sont intégrés à l’équipe multidisciplinaire dans les hôpitaux.

Dès lors, sa performance a pris de l’importance dans les milieux hospitaliers et ce professionnel de la santé a commencé à prodiguer des soins aux patients hospitalisés, mettant fin aux obstacles et aux préjugés découlant de la culture établie entre les segments de la médecine et des soins infirmiers.

Le rôle du dentiste au centre dentaire de Colombes Asnières

Les fonctions du dentiste au sein des hôpitaux, cabinets et centres dentaires sont :

Agissant en tant que médecin-dentiste généraliste, ayant une expérience confirmée dans les soins hospitaliers, ayant des connaissances dans le flux des patients, le vocabulaire médical, l’analyse des examens complémentaires, en plus d’une spécialisation dans les patients particuliers.
La prestation de ce professionnel au sein des hôpitaux ne s’applique pas à l’action du chirurgien buccal et maxillo-facial en tant que spécialité chirurgicale. Cependant, il soutient les équipes d’opérations maxillo-faciales déjà existantes.
Le rôle des dentistes dans les unités de soins intensifs. En effet, ce type de professionnel est essentiel pour le contrôle des caries, des maladies parodontales et d’autres facteurs pouvant entraîner une infection hospitalière.
Agir dans la lutte contre la pandémie de COVID-19, avec l’objectif de prendre en charge les changements bucco-dentaires des patients, avec des problèmes pris en charge tôt, pour éviter qu’ils ne s’aggravent, en plus de travailler sur la prévention de la ventilation VAP- pneumonie associée.

En ce qui concerne le manuel de dentisterie hospitalière, on peut voir que les méthodes générales pratiquées par la dentisterie dans les hôpitaux sont l’hygiène buccale, l’extraction des foyers d’infection et l’ajustement de l’environnement buccal, ainsi que la demande d’examens supplémentaires.

Il est important de souligner qu’en plus de la demande des patients hospitalisés ou en cours de soins (hospitalisation), ainsi que des patients atteints de maladies chroniques, chacun doit bénéficier de l’assistance d’un dentiste. En effet, selon sa gravité, le patient n’est pas en mesure d’effectuer sa propre hygiène bucco-dentaire, nécessitant des soins dentaires. L’absence d’une bonne hygiène bucco-dentaire, à son tour, peut entraîner des infections non seulement dans la cavité buccale, mais aussi dans les voies respiratoires.

Le dentiste a aussi pour rôle de prévenir et de soigner les blessures les plus récurrentes en dentisterie

Parmi les principaux problèmes qui surviennent dans le domaine de la dentisterie hospitalière figurent:

La mucosité buccale :

C’est une complication résultant d’effets cytotoxiques (indirects et directs), provenant à la fois de la radio-thérapie focalisée sur les régions de la tête et du cou, et de la chimiothérapie générale.

L’irradiation :

Ce sont des caries dans les dents des patients qui ont subi une radiothérapie au niveau de la tête et du cou. Elles ont une évolution accélérée et, par conséquent, une prévention difficile.

Le lichen plan buccal :

Il s’agit d’une maladie inflammatoire chronique, directement liée au dysfonctionnement de la protection intercédée par les cellules.

L’Ostéoradionécrose :

C’est une nécrose osseuse, préalablement irradiée par des rayonnements ionisants.

L’ostéonécrose de la mâchoire liée aux bisphosphonates :

C’est une nécrose osseuse, affectant la région du maxillaire et/ou de la mandibule d’un patient traité par des bisphosphonates et qui n’a pas été exposé à une radiothérapie au niveau de la tête et du cou.